Nous avions l’intention de manifester pacifiquement, comme à notre habitude, ce lundi 19 sept, à l’occasion du spectacle de Roy Assaf. (voir la lettre ouverte) .
C’était sans compter avec la ferveur liberticide de monsieur le Préfet Delpuech, qui s’était empressé de prendre un arrêté préfectoral d’interdiction dont les attendus sont pour le moins étonnants (cf. ci joint).
- Arrêté Prefectoral
Monsieur le Préfet répond ainsi, avec ardeur, aux sollicitations du CRIF afin de tenter d’interdire la campagne BDS. Monsieur le Préfet indique que nos slogans et mots d’ordre sont en tant que tels "des troubles à l’ordre public" !
Nous devons rappeler ici, en dépit des contre-vérités propagées par les partisans aveugles de l’État d’Israël que l’appel au boycott est légal ! [1]
Malgré cela nous étions plusieurs dizaines à protester devant le Centre Charlie Chaplin. Rappeler également la tradition de la ville de Vaulx-en-Velin pour la solidarité avec le peuple palestinien, tradition qui semble aujourd’hui bien écornée par la nouvelle équipe municipale. Occasion de rappeler la situation en Palestine occupée et l’emprisonnement des artistes palestiniens.
Notre protestation fut très écourtée face aux menaces d’interpellation.
Les rassemblements prévus à St Genis Laval et Corbas sont annulés afin de ne pas prêter le flanc aux mesures liberticides.
Cela n’entame en rien notre détermination, notre combat continue, pour les droits du peuple palestinien.
Le collectif 69 de soutien au peuple palestinien
DANS LA PRESSE
Rebellyon Vaulx : le préfet interdit le rassemblement BDS contre le spectacle de Roy Assaf
Le Progrès
Vaulx-en-Velin - polémique Manifestation pro-palestinienne sur la place de la Nation
Une trentaine de manifestants se sont rassemblés lundi soir devant le centre Charlie-Chaplin.
Un rassemblement d’une trentaine de militants du collectif 69 Palestine a eu lieu ce lundi à 19 heures devant le centre culturel Chaplin, place de la Nation, à l’occasion de la venue du chorégraphe israélien Roy Assaf, invité de la Biennale de la danse. Les participants ont tenté de manifester pour dénoncer « l’utilisation de la culture comme arme de guerre par l’État d’Israël, alors que des artistes palestiniens sont emprisonnés ». L’appel au boycott d’un spectacle constituant pour le préfet « un délit de provocation à la discrimination », cette réunion sur l’espace public a été interdite. Sur place, les forces de police ont fait appliquer cette décision. Les protestataires ont été dispersés dans le calme.
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