"En raison de la nature de vos activités, nous avons choisi de vous suspendre définitivement l’accès à nos services". C’est par ces mots laconiques que "Paypal" nous a informés de la fermeture de notre compte. Nous utilisions "Paypal" comme service de paiement en ligne par le biais de notre site internet. D’autres organisations ont subi les même désagréments, notamment l’AFPS et l’UJFP.
Le jour même de notre radiation, des officines pro-israéliennes en France et même le "Jérusalem Post" en Israël, fêtaient l’évènement. La concomitance de la fermeture du compte et la diffusion de l’information marquent une complicité évidente entre "Paypal" et les supports d’Israël.
Méthodes exportées ? Ainsi, en Palestine occupée, les Israéliens, installés dans les colonies illégales, bénéficient des services proposés par le géant du paiement en ligne, les Palestiniens vivant à Gaza ou en Cisjordanie occupée en sont privés.
Nous avons demandé des explications à "Paypal" par mail et lettre recommandée afin de connaître les motifs de leur décision. Nous attendons avec intérêt les explications...si elles arrivent un jour.
Il est inconcevable qu’une entreprise s’arroge le droit d’un refus de vente à l’encontre d’associations de soutien au peuple palestinien. Ainsi "Paypal" choisit son camp, celui d’Israël, et ce au mépris de tout droit. Nous demandons la réouverture de notre compte, nos activités étant parfaitement légales et se faisant en toute transparence. "Paypal" ne peut se faire procureur et juge.
Nous appelons les détenteurs de compte "Paypal" à s’interroger quant au grossier parti pris de ce service et si "Paypal" nous quitte...nous pouvons aussi quitter "Paypal" !
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