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Répression des manifestation palestinienne à Jérusalem 21 juillet 2017 Intense mobilisation dans toute la Palestine pour la défense de la mosquée d’Al-Aqsa. Très forte répression israélienne

samedi 22 juillet 2017, Par Le Collectif 69

- Vendredi 28 juillet : La police israélienne a annoncé qu’elle interdisait vendredi l’accès à l’esplanade des Mosquées pour la prière hebdomadaire aux hommes de moins de 50 ans. De nouveau des restrictions d’accès !

L’armée israélienne a tué un jeune palestinien de 16 ans au Centre de la bande de Gaza au cours d’une manifestation de plus de 500 personnes en solidarité avec les Palestiniens de Jérusalem. Il s’agit de Abdel Rhmane Abou Hamissa, originaire de Deir El-Balah, au Centre de la bande de Gaza.

Deux Palestiniens blessés par balle dont un grièvement dans la ville de al-Ram en Cisjordanie occupée.

Un jeune Palestinien abattu au croisement de Gush Etzion suite à une prétendue attaque sur un soldat israélien.

- Jeudi 27 juillet Le soir, des heurts ont lieu sur l’esplanade des mosquées, la police israélienne ferme une des portes d’accès et provoque 96 blessés par balles enrobée de caoutchouc et gaz lacrymogène. (croissant rouge).

Jeudi matin, le gouvernement israélien fait marche arrière, la police est revenue aux mesures de sécurité en vigueur le 14 juillet. "Les autorités religieuses musulmanes à Jérusalem appellent les Palestiniens à entrer à Al-Aqsa pour faire la prière de l’après-midi", a déclaré le chef du Waqf, l’organisme chargé des biens musulmans à Jérusalem, lors d’une conférence presse.

Mort du jeune Mohammed Fathi Kanaan (26 ans), suite à ses blessures subies lors des affrontements avec l’occupation il y a 3 jours dans la ville de Jérusalem.

- Mardi 25 juillet En réponse à la mobilisation palestinienne, Israël déclare retirer des détecteurs de métaux pour installer d’autres moyens de surveillance. Les autorités musulmanes déclarent : "Pas d’entrée dans la mosquée Al-Aqsa sur l’Esplanade jusqu’à ce qu’un comité technique du Waqf (organisme gérant les biens musulmans à Jérusalem-Est) fasse une évaluation de la situation et que la situation revienne à ce qu’elle était avant le 14 juillet"

Le soir, des milliers de Palestiniens ont fait un sit-in devant les portes de la mosquée. Répression de la police d’occupation. La mobilisation ne faiblit pas.

- Dimanche 23 Juillet deux Jordaniens ont été tués dimanche par un agent de sécurité de l’ambassade israélienne.

- Dimanche 23 juillet Des manifestations de masse sont appelées aujourd’hui à Ramallah.

- Samedi 22 juillet : La mobilisation palestinienne ne faiblit pas. A Jérusalem les palestiniens refusent de passer sous les portiques de sécurité israéliens, la prière a lieu aux abords de l’esplanade. La répression continue : encore deux jeunes Palestiniens ont été tués par les forces d’occupation.

Dans la nuit des miiliers de manifestants ont participé à la marche funéraire du jeune Yousif Kashur à Abu Dis.

Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies se tiendra lundi 24 juillet sur les violences à Jérusalem, à la demande de la France, de la Suède et de l’Égypte.

- 21 juillet 2017 à Jérusalem : « Jour de colère » en défense de la mosquée d’Al-Aqsa : 3 Palestiniens tués

Vendredi 21 juillet, les portiques de sécurité restreignant les accès de l’esplanade des mosquées ont été maintenus par Israël . Trois palestiniens ont été tués et des centaines de blessés dans des affrontements à Jérusalem. Les palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, manifestent pour la défense d’Al-Aqsa. Mahmoud Abbas annonce la rupture des contacts avec Israël. La ligue arabe dénonce la répression et l’utilisation de balles réelles par Israël. Jérusalem-Est est "ville morte" ce 22 juillet

C’est manifestations marquent la résistance des Palestiniennes et des Palestiniens à la colonisation israélienne.

Les derniers décès portent à 287 le nombre de morts palestiniens depuis le début d’une vague de violences en octobre 2015, qui a aussi coûté la vie à 47 Israéliens, deux Américains, deux Jordaniens, un Erythréen, un Soudanais et une Britannique, selon un décompte de l’AFP.


Ma’an News – Trois jeunes Palestiniens ont été assassinés par les troupes israéliennes d’occupation dans les affrontements qui ont lieu à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.

Deux Palestiniens ont été tués et lors d’affrontements dans Jérusalem-Est occupée ce vendredi, ont déclaré des témoins à Ma’an. De larges affrontements ont lieu dans la ville suite aux nouvelles mesures répressives israéliennes dans le complexe de la Mosquée d’Al-Aqsa.

Les meurtres ont lieu alors que se déroule une grande manifestation à travers Jérusalem-Est pour dénoncer les nouvelles mesures répressives israéliennes dans la mosquée d’Al-Aqsa après une attaque mortelle la semaine dernière.

Les forces israéliennes d’occupation ont violemment réprimé la protestation à Jérusalem-Est, ainsi que d’autres marches de solidarité en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza assiégée, alors que le Croissant-Rouge palestinien a déclaré à Ma’an qu’au moins 113 Palestiniens avaient été blessés à Jérusalem-Est et en Cisjordanie ce vendredi.

Un adolescent palestinien aurait été tué par un colon israélien

Un adolescent palestinien a été tué lors d’affrontements dans le quartier de Ras al-Amoud, à l’est de Jérusalem, ont indiqué des sources médicales à Ma’an, des témoins déclarant que le jeune avait été abattu par un colon israélien.

Le jeune homme a été identifiée comme étant Muhammad Mahmoud Sharaf, âgé de 18 ans, du le quartier de Silwan.

Des témoins ont déclaré que Sharaf a été abattu par une balle dans le cou par un colon israélien, et qu’il a plus tard succombé à ses blessures.

Très peu de temps après sa mort, les funérailles de Sharaf ont eu lieu, dans la crainte que les autorités israéliennes d’occupation ne volent son corps. Les participants au cortège ont scandé des slogans pour l’adolescent et pour Al-Aqsa.

Un autre Palestinien succombe à ses blessures à l’hôpital de Jérusalem

Pendant ce temps, un autre Palestinien, identifié par des sources médicales étant comme Muhammad Abu Ghanam, a succombé à ses blessures dans l’hôpital Al-Makassed après avoir été abattu par des forces de police israéliennes lors d’affrontements à Al-Tur.

Des témoins ont déclaré que des forces israéliennes ont attaqué l’hôpital vendredi après-midi pour kidnapper les Palestiniens qui ont été blessés lors des affrontements.

Un journaliste Ma’an sur les lieux a déclaré que des funérailles ont également eu lieu pour Abu Ghanam, alors que des Palestiniens ont été filmés en train de porter son corps par-dessus un mur entourant l’hôpital Al-Makassed pour éviter que les forces israéliennes ne s’emparent du corps.

Des habitants ont déclaré à Ma’an que Abu Ghanam était un résident d’al-Tur, âgé de 20 ans et étudiant de deuxième année à l’Université de Birzeit.

Un jeune palestinien tué dans la manifestation à Abu Dis

Plus tard, ce vendredi dans l’après-midi, le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu’un Palestinien a succombé à ses blessures dans un hôpital de Ramallah après avoir été abattu par les forces israéliennes lors d’une manifestation dans le village d’Abu Dis dans le district de Jérusalem, en Cisjordanie occupé.

Le Palestinien assassiné a été identifié par des sources locales comme étant Muhammad Mahmoud Khalaf, âgé de 17 ans.

http://chroniquepalestine.com/jour-...


Quatre heures de discussions nocturnes pour un enjeu crucial. Le cabinet de sécurité israélien s’est réuni, dans la nuit du jeudi 20 au vendredi 21 juillet, afin de débattre des mesures de sécurité autour de l’Esplanade de mosquées (mont du Temple pour les juifs), dans la vieille ville de Jérusalem. Benyamin Nétanyahou devait décider du sort des portiques de détection de métaux, mis en place à plusieurs entrées vers le lieu saint pour les musulmans après l’assassinat de deux policiers, le 14 juillet, par trois Arabes israéliens.

Ces portiques concentrent la colère des Palestiniens, qui se mobilisent depuis une semaine aux abords de l’esplanade et refusent d’y pénétrer, préférant prier dans la rue. Des dizaines de personnes ont été blessées au cours d’affrontements avec les policiers aux frontières.

Le bureau du premier ministre a fait savoir que les portiques seraient maintenus mais qu’il revenait à la police de décider de la nature des mesures prises. Celle-ci a interdit, vendredi, l’accès à la vieille ville aux hommes palestiniens de moins de 50 ans, pour essayer de prévenir les affrontements redoutés à l’occasion de la grande prière.

Vendredi, les premiers affrontements ont éclaté après la prière de la mi-journée, aux abords de la vieille ville, notamment en contre-bas de la porte des Lions. Tandis que certains fidèles, âgés de plus de 50 ans, ainsi que les femmes, étaient autorisés pour la plupart à poursuivre leur route jusqu’à l’entrée de la vieille ville et de l’Esplanade des mosquées, des centaines de Palestiniens sont restés derrière les barrières et les colonnes de la police aux frontières. Ils ont donc prié sur la route, sous un soleil ardent.

Les forces de l’ordre ont tiré des grenades assourdissantes. Ailleurs, ils ont aussi répondu à des jets de pierre dans plusieurs quartiers arabes de Jérusalem-Est, comme Wadi Joz, Ras Al-Amud ou le camp de Qalandia. Des affrontements ont aussi eu lieu à Hébron et à Bethléem, en Cisjordanie. Au total, selon le Croissant-Rouge palestinien, plus de cent blessés avaient été constatés en milieu d’après-midi. Près de 3 000 policiers mobilisés

« Israël est engagé en faveur du maintien du statu quo sur le mont du Temple et de la liberté d’accès aux lieux saints, dit le communiqué diffusé par le bureau du premier ministre. Le cabinet a autorisé la police israélienne à assurer la liberté d’accès aux lieux saints tout en maintenant la sécurité publique et l’ordre. » Face au dilemme politique auquel il était confronté, Benyamin Nétanyahou a préféré ne pas trancher franchement et s’en remettre à l’appareil sécuritaire.

A peine rentré de son séjour en Europe, à Paris et à Budapest, le premier ministre a dû se placer en configuration de crise. Le Waqf, la fondation pieuse jordanienne gérant l’esplanade, où se trouve notamment la mosquée Al-Aqsa, a appelé les fidèles à affluer vendredi pour la grande prière aux abords du lieu saint. Les responsables du culte musulman ont aussi indiqué que les mosquées seraient fermées à Jérusalem-Est, pour encourager les Palestiniens à se déplacer.

A Jérusalem, près de 3 000 policiers ont été mobilisés dans la vieille ville et ses abords, avec une attention particulière autour de la porte des Lions, où les prières de rue ont été organisées. En Cisjordanie, cinq bataillons de l’armée sont aussi en alerte pour répondre à tout accès de violence. Appels à la raison ignorés

Benyamin Nétanyahou était sous la pression de la droite nationale religieuse, incarnée par le ministre de l’éducation Naftali Bennett. Celui-ci a affirmé que « se soumettre à la pression palestinienne porterait atteinte à la dissuasion israélienne ». Si le premier ministre avait retiré les portiques, son camp l’aurait accusé de faiblesse en matière de sécurité.

Les appels à la raison adressés en public et en coulisses par les Etats-Unis, les pays arabes et les diplomates européens n’y ont rien fait. Pas plus que l’opposition du Shin Bet (service de sécurité intérieur) au maintien des portiques, rapportée par la presse locale. La police, elle, serait au contraire favorable à cette mesure, alors que les portiques ne sont pas adaptés au passage, le vendredi, de dizaines de milliers de fidèles.

En maintenant les portiques, le gouvernement prend le risque d’un embrasement. Les Palestiniens sont convaincus que ces mesures de sécurité représentent un nouveau pas d’Israël pour prendre le contrôle total de l’esplanade. Ils lui prêtent l’intention d’imposer, à terme, une division du site entre juifs et musulmans, comme ce fut le cas au caveau des Patriarches, à Hebron. L’importance religieuse et psychologique de la mosquée Al-Aqsa

Jeudi après-midi, la police avait diffusé les images des caméras de surveillance montrant l’itinéraire des trois Arabes israéliens, le 14 juillet. Ceux-ci ont bénéficié de l’aide d’un complice qui avait apporté les armes à feu sur l’esplanade. Les dirigeants israéliens essaient de banaliser l’installation de portiques, rappelant qu’ils existent déjà pour accéder au mur des Lamentations, pour les juifs et les non-juifs.

Lors de son voyage en Europe, M. Nétanyahou a fait une autre comparaison, devant les journalistes israéliens. « Lorsque j’ai visité la tour Eiffel, j’ai noté que quelque chose avait changé. Vous savez quoi ? Ils ont installé des détecteurs de métaux. »

Mais cette pédagogie sécuritaire méprise l’importance religieuse et psychologique de la mosquée Al-Aqsa pour les Palestiniens. Privés de toute perspective politique et de l’émergence d’un véritable Etat, soumis depuis cinquante ans au régime d’occupation, ils voient le lieu saint comme le cœur battant de leur identité, un rare havre de paix et un lopin de souveraineté menacé, dans une ville annexée par Israël depuis 1967.

C’est particulièrement vrai à Jérusalem-Est, où la population palestinienne vit dans une sorte de trou noir, délaissée par tous. Elle ne relève pas de l’Autorité palestinienne, tandis que la mairie de Jérusalem la néglige. Aucun autre lieu ou sujet ne mobilise autant la martyrologie palestinienne qu’Al-Aqsa. Le gouvernement israélien prend le risque de l’activer.

En savoir plus sur https://french.palinfo.com/32373 @Copyright Le Centre Palestinien D’Information

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